L’immobilier neuf moins cher que l’ancien

L’achat immobilier neuf : moins cher que l’achat dans l’ancien !
Un achat immobilier est une opération de long terme. La notion de prix doit aussi être envisagée sous cet angle.
Plus cher à l’achat, le neuf revient, en effet, moins cher à horizon d’une décennie.
C’est un réflexe de consommateur : le prix affiché de vente est souvent le critère prédominant dans un projet d’achat. L’immobilier n’échappe pas à cette règle et certains acquéreurs préfèrent se tourner vers l’ancien, qu’ils jugent moins onéreux que le neuf. Est-ce le cas ?
Oui, si l’on regarde uniquements les prix affichés à l’achat : sauf exception (concernant certains logements anciens de qualité, situés dans des quartiers très recherchés), un logement neuf sera toujours plus cher qu’un logement ancien de même surface.
Non, si l’on compare le rapport qualité-prix immédiat et si l’on envisage le coût de revient de cet achat dans la durée – à horizon de dix ou quinze ans – car le paramètre « travaux » peut renverser l’équilibre de départ…
De nombreux travaux à prévoir dans l’ancien
sous l’impulsion des Pouvoirs Publics…
En effet, l’implication grandissante des Pouvoirs Publics dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens et la lutte contre le réchauffement climatique, implique une réglementation exponentielle sur ces enjeux.
On le constate, depuis quelques années, les bâtiments anciens sont contraints de se soumettre à une mise aux normes : accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, ascenseurs… tout doit être audité et rénové, le cas échéant, pour sécuriser au maximum les bâtiments et les rendre accessibles à tous.
De même, le Grenelle de l’Environnement amène le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie à prendre, régulièrement, des mesures destinées à lutter contre le réchauffement climatique et à combattre le gaspillage de l’énergie. La loi du 3 août 2009 impose ainsi de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre avant 2050.
… et des diagnostics obligatoires
De son côté, la multiplication des diagnostics techniques à effectuer lors de la vente d’un bien immobilier génère souvent des coûts pour les logements anciens.
Destinés à l’acquéreur, ces diagnostics (plomb, amiante, état des installations de gaz et d’électricité…) ne sont, certes, qu’informatifs. Sauf cas de force majeure (si un danger est avéré), le vendeur n’est pas contraint de réaliser des travaux. L’acquéreur non plus, mais peut-être en fera-t-il tout de même pour améliorer la sécurité et le confort de son logement. La note s’ajoutera, là encore, au prix d’acquisition du logement.
Un logement neuf est déjà aux normes tout confort…
Les bâtiments neufs qui sont déjà aux normes thermiques permettent une consommation optimisée… et, par ricochet, une économie garantie.
Dans le neuf, pas d’équipements usagés ! De petits travaux s’ajoutent, en effet, régulièrement à la vie d’un logement ancien : plomberie à refaire, cuisine à rénover, double-vitrage à poser… Avec un logement neuf, l’acquéreur se retrouve propriétaire d’un bien aux équipements modernes. Les charges d’entretien s’en retrouvent allégées.
… et permet des économies supplémentaires liées aux avantages de l’achat d’un logement neuf
Acheter du neuf permet aussi de bénéficier d’une baisse de frais liés à l’achat. Par exemple, les logements neufs profitent d’une exonération de la taxe foncière pendant les deux premières années d’occupation.
Ils sont également soumis à des frais de notaires moins importants : à environ 2 % du prix d’achat dans le neuf contre 7 % dans l’ancien.
Les garanties évitant toute mauvaise surprise financière
L’achat d’un logement neuf supprime enfin tout stress lié à de mauvaises surprises survenant après l’achat, grâce aux garanties qui protègent l’acquéreur contre les malfaçons.
- La garantie de parfait achèvement : elle est valable pendant un an, à partir de la date de réception du logement. Elle garantit l’acheteur contre toutes les imperfections qu’il a lui-même relevées (par lettre recommandée), ou que le maître d’ouvrage a noté (réserves émises sur le procès-verbal de réception).
- La garantie biennale : elle est valable pendant deux ans, à partir de la date de réception du logement. Elle prend en charge les éléments « non incorporés » (ceux qui peuvent être enlevés ou remplacés sans détériorer le gros œuvre, comme les volets et portes, les radiateurs…).
- La garantie décennale : elle assure l’acheteur pendant dix ans, à partir de la date de réception du logement. Elle couvre les dégâts provoqués par les travaux de construction mettant en cause la solidité, l’usage et la destination du bâtiment.
Source : https://www.vinci-immobilier.com/achat-immobilier/acheter-neuf/moins-cher-que-l-ancien